72 heures en Toscane : Florence, Lucques et Pise
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72 heures en Toscane : Florence, Lucques et Pise

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Trois villes toscanes en l'espace de quelques jours, c'est une expérience audacieuse, mais qui en vaut la peine. Nous sommes allés du Duomo aux vignobles vallonnés et sommes repartis à la recherche des meilleures adresses de Florence, Lucques et Pise.

JOUR 1 : FIRENZE

8 heures : « Pronto ! », crie le chauffeur de taxi au téléphone alors qu’il nous conduit de l’aéroport au centre ville dans un style italien inimitable. Klaxon à fond, il se faufile habilement dans les rues étroites du centre historique jusqu’à notre première destination. « Allora », sourit-il en arrêtant sa voiture au milieu de la rue après avoir chassé un groupe de touristes de la route. « Benvenuti in Italia !

9 heures du matin : First things first. C’est l’heure de l’espresso. Nous déposons nos bagages dans un boutique-hôtel de la Piazza della Signoria et nous nous rendons dans un café voisin où, comme il se doit en Italie – debout devant le comptoir -, nous avalons un shot de caféine qui fait grimper notre rythme cardiaque en flèche.

10 heures : Après un court passage à l’imposant Duomo, direction le Baptistère San Giovanni, un baptistère du XIe siècle situé à l’ouest de la cathédrale. Le monument est en cours de restauration, mais il offre à de petits groupes de touristes la possibilité d’observer de près les travaux de restauration des mosaïques. Vêtus d’un casque de sécurité peu flatteur et de chaussons de protection aux pieds, nous entamons l’ascension de l’échafaudage en silence, sous l’œil attentif du Christ de 8,5 mètres. Chaque pas nous rapproche de Jésus, ou du moins de celui qui est en mosaïque. Le cou tendu et la bouche ouverte, nous nous émerveillons devant le plafond octogonal où sont représentées des scènes en pierre du Jugement dernier et de la Vie du Christ. La visite vaut bien l’ascension, et la tenue douteuse.

11 heures : De retour au rez-de-chaussée, nous nous dirigeons vers le Museo di San Marco, où l’Orchestra da Camera Fiorentina nous offre une parenthèse musicale. Le lieu unique (avec la fresque de Ghirlandaio « La Cène » en arrière-plan) combiné à la musique classique grandiloquente donne la chair de poule et touche quelques cordes sensibles ici et là. Ceux qui veulent aussi verser une larme en public peuvent encore assister à l’un des concerts Note al Museo de la ville cet automne.

12 heures : À la recherche d’une cuisine traditionnelle du nord de l’Italie, nous nous mettons à table à l’Osteria del Boccanegra. Dans un cadre rustique avec poutres en bois et murs en pierre, nous dégustons de savoureux classiques toscans tels que la Ribollita (soupe avec pain et légumes), les pappardelle al cinghiale (pâtes au sanglier) et le steak fiorentina, accompagnés bien sûr d’un vin local.

13 heures : Après le déjeuner, nous nous arrêtons au Profumoir, un lieu incontournable pour les amateurs de parfums de niche. Le fondateur Daniele Cavalli (fils du designer Roberto Cavalli) nous emmène dans un voyage spécial à travers un univers de parfums sulfureux et mystérieux, pour finir avec un souvenir parfumé.

15 heures : Pour échapper aux dépenses d’une après-midi de shopping, nous troquons le centre-ville animé pour les vignobles vallonnés de la campagne italienne. Nous nous arrêtons à Vignamaggio, un domaine historique riche de plus de 600 ans de tradition viticole, à environ une heure de route de Florence. Le cadre et l’architecture de la maison principale, meublée de façon moderne, sont à couper le souffle, tout comme la longue table en bois qui regorge de ce que la Toscane a de meilleur à offrir : vin, fromages savoureux, tomates fraîches et viandes raffinées.

18 heures : Après la détente, place à l’action. Avant que Monia, la passionnée du domaine viticole Il Palagio di Panzano, ne nous serve un somptueux festin, nous devons nous retrousser les manches. Armés d’un couteau, nous nous rendons dans le vignoble à la recherche des raisins parfaits pour une schiacciata maison, une spécialité sucrée fabriquée uniquement pendant les vendanges dans la région du Chianti. Le résultat est plutôt bon, mais n’arrive pas à la cheville de l’incroyable sélection de vins rouges et de l’hospitalité chaleureuse de Monia.

22 heures : Après le coucher du soleil, nous arrivons à notre dernière étape : Villa la Massa. Dans l’obscurité, l’hôtel de luxe du XIIIe siècle ne révèle que peu d’atouts, mais notre suite luxueuse dans le bâtiment historique voisin est déjà prometteuse. Sur la terrasse, nous dégustons un dernier verre de rouge avec une vue sur le fleuve Arno scintillant au clair de lune.

JOUR 2 : LUCCA

9 heures : Après une matinée agréable, une promenade dans les vastes jardins qui entourent l’hôtel et un bon petit déjeuner, nous quittons la Villa La Massa. La baignade dans la piscine et la visite du spa seront pour la prochaine fois.

10 heures : Une heure plus tard, nous arrivons à Lucques, une ville pittoresque nichée entre les Apennins et la Méditerranée, à environ 80 kilomètres de Florence. Alors que la ville s’éveille difficilement le dimanche, notre guide semble bien réveillée. Elle nous fait découvrir la cathédrale San Martino, la Piazza dell’Anfiteatro, la basilique San Frediano et l’élément phare de Lucques : la Torre Guinigi, tour médiévale surmontée d’arbres.

12 heures : Promenade à l’ombre des arbres sur les 4 kilomètres de remparts de la ville.

13 heures : Déjeuner sur la terrasse d’All’Olivo, un incontournable de la ville depuis 1988. Nous commandons des raviolis maison à la ricotta di pecora, suivis d’un branzino parfaitement préparé avec des herbes fraîches et de l’huile d’olive, et nous terminons par une panna cotta au chocolat blanc avec une sauce à la fraise

15 heures : Les magasins ouvrent leurs portes et la ville s’anime. Le centre est très animé et nous passons l’après-midi à flâner dans les rues commerçantes.

19 heures : Aperitivo o’clock au Grand Universe Hotel. Depuis la terrasse du toit, nous avons une vue panoramique fantastique sur les toits rouges et les tours de la ville. C’est l’endroit idéal pour découvrir la région d’en haut – et avec un verre à la main.

21 heures : Nous terminons la journée à l’hôtel Il Ciocco, situé au sommet de la colline et offrant une vue imprenable sur la vallée du Serchio.

JOUR 3 : PISE

10 heures : Le dernier matin, nous partons pour le parc de San Rossore, une vaste zone de 56 000 hectares avec un paysage varié de forêts, de dunes de sable et de zones humides le long de la côte de la mer Tyrrhénienne. On peut y faire de la randonnée, du vélo ou, comme nous l’avons fait, se rendre à la plage à cheval et en calèche. Ce moyen de locomotion peut sembler peu excitant, mais en chemin, nous apercevons quelques renards curieux et, un peu plus loin, une famille de sangliers.
Sur le chemin du retour, le cocher nous dépose à la Villa del Gombo, un palais présidentiel moderniste datant de la fin des années 1950. A l’intérieur, il n’y a pour l’instant pas grand-chose à voir mais pour les amateurs d’architecture moderniste, la villa avec ses grandes fenêtres et ses portes coulissantes en bois mérite une petite halte.

13 heures : Lunch à La Pergoletta, dans la vieille ville. Le chef nous sert un vaste assortiment d’antipasti et de plats à partager. Tout est délicieux et le luch est peut-être le plus savoureux du voyage.

15 heures : Il est presque regrettable d’avoir passé plus d’une demi-journée à Pise sans avoir vu la Tour, mais elle se dresse dans toute sa splendeur penchée. On se sentirait presque mal de ne pas prendre un selfie amusant avec « la torre », mais on résiste à la tentation.

17 heures :

Nous terminons notre voyage par un grand moment : le check-in à Bagni de Pisa. Cet hôtel historique cinq étoiles est connu pour sa grandeur et ses bains thermaux depuis le XVIIIe siècle. Ces bains, fréquentés autrefois par le grand-duc de Toscane, sont alimentés par les sources d’eau chaude naturelles du Monte Pisano et constituent le cœur de ce paradis du bien-être et de la remise en forme. Nous séjournons dans l’une des neuf suites dotées d’un salon séparé, d’une salle de bains en marbre et d’un lit à baldaquin donnant sur les fresques aux couleurs pastel du plafond. L’art du farniente, dans lequel les Italiens excellent, n’a pas été de rigueur ces derniers jours. Pourtant, ici, avec un verre de vin rouge sur le bord de la baignoire en marbre, nous profitons enfin d’un moment de dolce farniente.

Cet article a été préparé en étroite collaboration avec l’Office du tourisme d’Italie.

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