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Le Love International Film Festival Mons, anciennement connu sous le nom de « Festival International du Film de l’Amour » est de retour dans la cité montoise. Pendant une semaine, les cinéphiles pourront découvrir quelques 80 films venus des quatre coins du monde. Quelles sont les pépites belges et internationales à ne pas manquer ?
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Le temps d’aimer, de Katell Quillévré
Sorti en 2023, ce film franco-belge a été présenté hors compétition dans la section « Cannes Première », ainsi que pour la Queer Palm au festival de Cannes 2023.
Sur une plage normande, Madeleine, serveuse dans un hôtel-restaurant, mère d’un petit garçon, fait la connaissance de François, étudiant riche et cultivé. Entre eux, c’est comme une évidence. La providence. Si l’on sait ce qu’elle veut laisser derrière elle en suivant ce jeune homme, on découvre, avec le temps, ce que François tente de fuir en mêlant le destin de Madeleine au sien…
Quand ? Séance le 12 mars à 15h à Imagix.
À mon seul désir, de Lucie Borleteau
Ce drame romantique de Lucie Borleteau a remporté le prix du jury jeune Pass Culture, à l’occasion de la 13e édition du festival de cinéma queer Écrans Mixtes en 2023.
Vous n’avez jamais été dans un club de strip-tease ? Mais vous en avez déjà eu envie … au moins une fois… vous n’avez pas osé, c’est tout. Ce film raconte l’histoire de quelqu’un qui a osé.
Quand ? Séance le 13 mars à 19h au Plaza et le 15 mars à 16h au Plaza.
Elaha, de Milena Aboyan
La réalisatrice de 32 ans offre un premier film sidérant sur l’émancipation sensible d’une jeune Kurde. Un long-métrage allemand qui interroge le contrôle du corps des femmes.
Elaha, une jeune femme d’origine kurde de 22 ans, cherche par tous les moyens à faire reconstruire son hymen pensant ainsi rétablir son innocence avant son mariage. Malgré sa détermination, des doutes s’immiscent en elle. Pourquoi doit-elle paraître vierge, et pour qui ? Alors qu’un dilemme semble inévitable, Elaha est tiraillée entre le respect de ses traditions et son désir d’indépendance.
Quand ? Le 12 mars à 18h au Plaza et le 14 mars à 16h au Plaza.
Black tea, de Abderrahmane Sissako
Co-écrit et réalisé par Abderrahmane Sissako, ce film est une coproduction internationale entre la France, la Mauritanie, le Luxembourg, Taiwan et la Côte d’Ivoire. Il a concouru au 74e Festival International du film de Berlin pour l’Ours d’or.
Aya, une jeune femme ivoirienne d’une trentaine d’années, dit non le jour de son mariage, à la stupeur générale. Émigrée en Chine, elle travaille dans une boutique d’export de thé avec Cai, un Chinois de 45 ans. Aya et Cai tombent amoureux mais leur histoire survivra-t-elle aux tumultes de leurs passés et aux préjugés ?
Quand ? Le 16 mars à 20h au Théâtre.
Rosalie, de Stéphanie Di Giusto
Ce film franco-belge a été présenté dans la catégorie « Un certain regard » du festival de Cannes 2023, en compétition pour la Queer Palm.
Rosalie est une jeune femme dans la France de 1870 mais ce n’est pas une jeune femme comme les autres, elle cache un secret : depuis sa naissance, son visage et son corps sont recouverts de poils. De peur d’être rejetée, elle a toujours été obligée de se raser. Jusqu’au jour où Abel, un tenancier de café acculé par les dettes, l’épouse pour sa dot sans savoir son secret. Mais Rosalie veut être regardée comme une femme, malgré sa différence qu’elle ne veut plus cacher. En laissant pousser sa barbe, elle va enfin se libérer. Elle veut qu’Abel l’aime comme elle est, alors que les autres vont vouloir la réduire à un monstre. Abel sera-t-il capable de l’aimer ? Survivra-t-elle à la cruauté des autres ?
Quand ? Le 14 mars à 20h30 à Imagix en présence de l’équipe.
Hors saison, de Stéphane Brizé
Réalisé par Stéphane Brizé, ce film met en scène Guillaume Canet aux côtés d’Alba Rohrwacher. Produit par la société Gaumont, il fait partie de la sélection officielle Mostra Internazionale d’Arte Cinematografica la Biennale di Venezia 2023.
Mathieu habite Paris, Alice vit dans une petite cité balnéaire dans l’ouest de la France. Il caresse la cinquantaine, c’est un acteur connu. Elle a dépassé la quarantaine, elle est professeure de piano. Ils se sont aimés il y a une quinzaine d’années. Puis séparés. Depuis, le temps est passé, chacun a suivi sa route et les plaies se sont refermées peu à peu. Quand Mathieu vient diluer sa mélancolie dans les bains à remous d’une thalasso, il retrouve Alice par hasard.
Quand ? Le 10 mars à 15h à Imagix en présence de l’équipe et le 11 mars à 10h à Imagix.
Pauline grandeur nature, de Nadège de Benoit-Luthy
Ce premier long-métrage de Nadège de Benoit-Luthy explore le combat d’une maman solo plongée dans une monde d’hommes.
Pauline jongle entre ses enfants et son travail de paysagiste où elle doit se battre pour se faire une place dans un milieu d’hommes. Sa vie bascule lorsque sa mère lui annonce qu’elle part vivre à l’étranger et ne gardera plus ses enfants, puis devient carrément rock’n’roll quand elle gagne la gestion d’un chantier important. Sur tous les fronts, sa vie prend l’eau. Pauline saura-t-elle rebondir, s’affirmer et trouver sa place ? C’est en été que tout finit et que tout s’éclaire.
Quand ? Le 11 mars à 20h au Plaza en présence de l’équipe et le 15 mars à 15h au Plaza.
Stranizza d’amuri, de Giuseppe Fiorello
Ce film signé Giuseppe Fiorello plonge ses spectateurs dans la Sicile étroite de 1982. Un long-métrage qui s’inspire d’ailleurs vaguement d’un fait divers des années 80, à savoir le crime de Giarre. Il est dédié aux deux victimes, Giorgio Agatino Giammona et Antonio Galatola. En 2023, Fiorello a remporté le Ruban d’argent du meilleur réalisateur débutant, récompense cinématographique italienne décernée chaque année par le syndicat national des journalistes cinématographiques italiens.
L’amour entre deux adolescents dans la Sicile homophobe des années 1980.
Quand ? Le 11 mars à 14h à Imagix.
La vie de ma mère, de Julien Carpentier
Ce drame français aborde avec justesse le thème de la maladie mentale.
Pierre, 33 ans, fleuriste à succès, voit sa vie basculer lorsque sa mère, Judith, fantasque et excessive, débarque dans sa vie après deux ans sans se voir. Pierre n’a qu’une idée, reprendre le cours normal de sa vie, mais rien ne se passe comme prévu. Leurs retrouvailles, aussi inattendues qu’explosives, vont transformer Pierre et Judith à jamais.
Quand ? Le 9 mars à 15h à Imagix et le 14 mars à 18h à Imagix.
Skunk, de Koen Mortier
Ce quatrième long-métrage du réalisateur flamand Koen Mortier a reçu plusieurs récompenses, notamment celle du prix du jeune jury au Just Film Festival.
Liam, un adolescent négligé qui grandit dans une famille où la drogue et la violence jouent un rôle prépondérant. Son domicile destructeur est bientôt remplacé par une institution pour mineurs qui a ses propres règles et ses propres abus. Bien qu’il trouve du réconfort auprès de ses conseillers, le passé continue de le hanter…
Quand ? Le 9 mars à 20h30 au Plaza en présence de l’équipe du film et le 11 mars à 15h au Plaza.
- Quand ? Du 8 au 16 mars 2024.
- Où ? Plusieurs lieux à Mons : Imagix Mons, Plaza Arthouse Cinema, Théâtre Royal de Mons, Congrès Hotel Mons Van der Valk, WCCM (Wallonia Conference Center Mons)
- Combien ? 40€ le pass festival pour 10 séances, 25€ le pass festival pour 4 séances, 16€ le pass students pour 4 séances en vente à l’Office du Tourisme de Mons (Grand Place 27, 7000 Mons) ou en ligne sur le site d’Imagix Mons via ce lien.
Retrouvez toute la programmation du festival sur le site officiel.
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