À la croisée du modernisme radical et d’un charme rétro 60’s un brin désuet, des housses de plastique transparent souple sont venues recouvrir les silhouettes les plus désirables. Protégeant des intempéries sans dissimuler les effets de style, il est le compromis parfait entre esprit pratique et prise de risque.
Quoi de plus attirant que de protéger ses nouveaux vêtements préférés des capricieuses giboulées d’avril sous un film incolore, transfiguré par le talent des designers en pièce maîtresse. Un désir de transparence bien dans l’air du temps qui vient faire briller, comme une belle couche de vernis, nos envies de mode printanières.
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Depuis plus d’un demi-siècle, le plastique a envahi nos vies. Pour le meilleur et pour le pire. Symbole même de l’époque contemporaine, dont il définit à la fois les valeurs et l’esthétique, ce produit de consommation courante est, cette saison, porté au pinacle du luxe et du style. La spécificité de ce matériau, c’est sa plasticité, forcément. Il peut se porter comme une housse sur un tailleur en tweed (Chanel), une robe en dentelle (Calvin Klein) ou du néo-tayloring façon vêtements d’homme re-visités (Toga). Mais il peut aussi servir à tailler des vêtements à part entière: une jupe à l’imprimé radical, portée sur un simple body noir (Balmain), un perfecto à sequins version glam-rock de l’espace (Valentino) ou une parka délirante portée sur un costume de harem futuriste (Marc Jacobs). Quel que soit le look qu’il recouvre, il y ajoute une couche vitrifiante qui rehausse, protège et embellit.
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