Investir dans l’immobilier en étant jeune : c’est possible !
Si l’investissement immobilier est dans la majorité des cas associé à un profil bien particulier, souvent les classes d’âges situées entre 35 et 60 ans, il intéresse dorénavant de plus en plus les jeunes qui cherchent à préparer leur avenir.
Effectivement, investir dans la pierre en étant jeune est bel et bien possible, d’autant que les experts en la matière affirment que plus on fait travailler son argent le plus tôt possible, plus il est facile de créer un patrimoine aussi structuré que diversifié. Il s’agit de surcroît de la meilleure manière de se constituer rapidement une rente ou un capital pour en profiter ensuite, avant que l’on franchisse le cap de la retraite.
Même en étant jeune, on peut profiter pleinement de l’effet levier de l’immobilier. Le jeune investisseur peut ainsi contracter un prêt immobilier lui permettant de financer dans les meilleures conditions l’acquisition, et y apporter bien sûr un peu de son épargne. En même temps, il peut mettre de côté une épargne de précaution, comme c’est le cas notamment avec le Livret A.
Faire appel à l’emprunt pour acheter un bien lorsqu’on est jeune salarié, c’est aussi augmenter ses chances d’obtenir de bonnes conditions de prêt et d’assurance : la stabilité de l’emploi figure aussi parmi les facteurs influençant les taux immobiliers, et les établissements bancaires apprécient particulièrement ces profils à fort potentiel. Ainsi, plus on est jeune et plus on dispose d’arguments à faire valoir auprès des banques (si l’on travaille), contrairement aux idées reçues.
Jeunes actifs : les facteurs qui influencent les taux immobiliers
Hormis l’âge, les banques s’intéressent aussi à l’emploi qu’exerce le jeune emprunteur, son contrat de travail, ses revenus, la manière dont il gère ses finances, son niveau de vie, son épargne, le montant de son apport, l’existence ou non de découverts bancaires récurrents… Dans tous les cas, avant même d’envisager d’obtenir un crédit immobilier jeune actif au meilleur taux, on a intérêt à différer son projet de quelque temps pour se constituer un apport suffisant (10 % minimum du prix d’achat du bien).
Bien gérer ses finances, maintenir en deçà des 33 % son taux d’endettement, évaluer sa capacité d’emprunt, et bien sûr murir son idée d’investir dans la pierre, sont autant de facteurs essentiels pour mener à bien son projet immobilier. Il convient de stabiliser sa situation professionnelle de façon à ce que l’on puisse, le moment venu, mettre en avant ses perspectives de carrière. S’ajoutent aussi d’autres facteurs qui, cette fois, ne dépendent plus du jeune investisseur. Parmi ceux-ci, on peut citer la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), les variations des OAT (obligations assimilables du Trésor) émis par la France sur 10 ans, ainsi que l’évolution des taux Euribor (Euro Interbank Offered Rate), et bien sûr les objectifs commerciaux des banques…