Ces 5 maux du quotidien peuvent indiquer un dérèglement hormonal
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Ces 5 maux du quotidien peuvent indiquer un dérèglement hormonal

Par Pauline Weiss
Temps de lecture: 3 min

Les déséquilibres hormonaux sont une réalité courante chez les femmes et leur détection n'est pas toujours évidente. En dehors des facteurs bien connus tels que le stress et le manque de sommeil, d'autres symptômes peuvent se manifester, mais ils nécessitent une attention particulière... au risque d'être confondus avec des maux de tous les jours.

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Pour comprendre si l’on fait face à un dérèglement hormonal, il est important d’analyser nos humeurs et nos cycles. Au total, des dizaines d’hormones (dopamine, ghréline, insuline, progestérone…) permettent le bon fonctionnement de notre organisme.

En cas de mauvais fonctionnement de certaines d’entre elles, des déséquilibres apparaissent : prise ou perte de poids, stress, baisse de libido, troubles digestifs… Certains symptômes sont déjà bien identifiés par les spécialistes. Mais parfois, ce dernier peut prendre la forme de signes qui passent inaperçus, interprétés comme des maux « de tous les jours ».

L’édition britannique du HuffPost s’est penché sur le sujet en interrogeant Mike Kocsis, à la tête de la clinique « Balance My Hormones ». Selon lui, cinq signes moins évidents peuvent signifier un déséquilibre hormonal.

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Une fatigue accentuée

C’est une habitude pour les personnes actives : parler de sa fatigue et évoquer son rythme de travail effréné. Si la cadence intense entre vie professionnelle et vie privée nous a (malheureusement) appris à nous sentir toujours fatigués, surveillez ce niveau.

Un stade de fatigué trop accentué est un mauvais signe et pourrait être dû à vos hormones. L’expert en santé rappelle au HuffPost que cela signifie que le niveau de testostérone est inférieur à la normale. La première règle pour récupérer un bon rythme ? Faire des nuits complètes et privilégier son sommeil par rapport au reste.

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Des problèmes de mémoire récurrents

Chaque individu peut être sujet à de petits problèmes de mémoire.

En revanche, quand ils deviennent trop fréquents, prêtez-y davantage attention. Mike Kocsis détaille : « Bien que la testostérone soit le principal androgène chez les hommes, on la trouve également chez les femmes et si vos niveaux tombent en-dessous de la normale, vous pouvez constater un déclin des capacités cognitives, en particulier de la mémoire ».

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Avoir souvent très soif

Il est recommandé de boire entre 1,5 à 2 litres d’eau par jour selon les spécialistes de la santé. Si beaucoup ne suivent pas à la lettre cette recommandation, certaines personnes « boivent trop ».

Et cela n’est pas forcément bon signe, alerte l’expert au HuffPost. Cela pourrait signifier que vous ne produisez pas assez d’hormone antidiurétique (ADH), permettant au corps de réabsorber l’eau.

Petite nuance tout de même : il est fréquent de boire en quantité plus grande en période de menstruation. « Les oestrogènes et la progestérone affectent la quantité d’eau dans votre corps. Donc lorsque ces niveaux changent naturellement au début de vos règles, vous pourriez avoir plus soif que d’habitude », relève-t-il.

Il convient alors d’observer son cycle pour voir si cette soif excessive provient d’un dérèglement hormonal ou non.

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Être anormalement stressé

Le stress fait partie de votre quotidien ? Vous n’êtes pas seul.e.s, mais s’il prend une place trop imposante dans votre vie professionnelle et personnelle, interrogez-vous sur ses sources.

Mike Kocsis estime que les personnes souffrant de stress chronique sont plus enclines à fabriquer de grandes quantités de cortisol. Cette hormone est bénéfique à notre fonctionnement, mais néfaste lorsqu’elle est présente à taux trop élevé. L’intervenant appuie : « Si votre corps en produit trop (…) vous risquez de développer de l’anxiété et une forme de dépression ».

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L’apparition d’une pilosité inhabituelle

La pilosité est naturelle chez les femmes.

Mais un dérèglement hormonal peut parfois aboutir à un épaississement des cheveux et à une pilosité excessive ou inhabituelle sur certains endroits du corps comme le visage, le ventre… Mike Kocsis alerte sur les risques de développement du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), touchant aujourd’hui une femme sur dix.

Quoi qu’il en soit, en cas de symptômes inhabituels, il convient de consulter un médecin afin de connaître la cause de ces maux.

 

Source : Marie Claire France.

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Des podiums parisiens aux dernières nouveautés skincare qui enflamment TikTok, je décrypte les tendances pour Marie Claire Belgique. Passionnée de voyage, de mode et de beauté, je partage mes coups de coeur dénichés aux quatre coins du globe. En tant que rédactrice en chef digital, j'ai également à coeur de mettre en lumière les histoires inspirantes de femmes à travers notre site et sur nos réseaux sociaux.