Une hausse alarmante des cas
Pendant la Belgian Pride à Bruxelles, deux personnes se sont faites piquer. Par ailleurs, sept jeunes femmes ont également déposé plainte après une soirée au Luxembourg début mai. Le festival « We R Young » à Hasselt a même été arrêté. Pourquoi ? 22 adolescent.es ont été sujet.tes à des malaises. Le phénomène fait rage en France et en Grande-Bretagne. Depuis peu, ce nouveau mode opératoire émerge en Belgique avec une hausse conséquente des cas ces dernières semaines. Plusieurs symptômes et effets secondaires sont à souligner. En effet, les vertiges, la tête lourde, des nausées ou encore des pertes de mémoires peuvent être ressentis chez les victimes.
Dans la plupart des cas, les victimes expliquent n’avoir détecté aucune douleur au moment de l’agression. Par ailleurs, les analyses toxicologiques ne donnent pas d’informations. Attention, ces mesures doivent s’effectuer dans les dix heures suivant l’injection. Pourquoi ? La présence de drogue dans le sang au-delà de cette période n’est plus détectable. C’est pourquoi, les motivations de l’agression peuvent être opaques.
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Que faire en cas de piqûres sur le corps ?
En Belgique, les Centres de prise en charge des violences sexuelles (CPVS) peuvent récolter toutes les analyses nécessaires. Il en existe dans 6 hôpitaux : au CHU de Liège, l’UZA d’Anvers, au CHU Saint-Pierre de Bruxelles, à l’AZ Delta à Roulers et au CHU Marie Curie à Charleroi. Ces structures sont accessibles 24h/24 et 7j/7. Dans ces structures différents soutiens sont disponibles. En effet, aide psychologique, examens médico-légaux ou encore juridique sont envisageables. En effet, il est possible de déposer plainte. Par ailleurs, il existe un accompagnement par un·e inspecteur/trice spécialement formé·e.
Si l’on pense avoir été piqué.e, plusieurs étapes sont à suivre. Dans un premier temps, une demande d’aide immédiate est nécessaire. La drogue agissant, la perte de lucidité peut-être rapide. De même qu’il est nécessaire de prévenir la direction de l’établissement (afin d’être mis en sécurité) ainsi que son entourage.
Il est préférable de se rendre aux Urgences « sans » délai. L’idée ? Le bilan toxicologique doit être effectué entre 8 heures maximum ou jusque 12 heures après agression. C’est le temps que le GHB- la drogue des violeurs- reste dans le corps. Pour toutes questions complémentaires, les concerné.es peuvent contacter différents numéros d’Urgence. Des numéros police (101), numéro d’urgence (112) ou encore le numéro d’urgence sourds malentendants (114) sont disponibles.
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