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Les réseaux sociaux n’ont pas leur pareil pour connecter les gens entre eux, servir d’inspiration et créer du lien, mais le revers de la pièce est parfois très sombre: critiques, remarques, jugements sarcastiques, sachant que l’anonymat et le mode de communication écrit, moins subtil que l’oral, n’aident évidemment pas beaucoup… Il existe un terme pour désigner ces personnes promptes à se défouler sans se soucier des conséquences: les haters. Et un jour ou l’autre, on y est tous confronté sur les internets.
Comme Taylor Swift: le ghosting
Suite à son altercation très publique avec Kim Kardashian il y a quelques semaines, mademoiselle Swift avait tout simplement disparu. Silence radio sur Twitter, Instagram, Snapchat. En effet, que répondre quand la moitié des internets est persuadée que votre carrière est finie et vous traite de menteuse et de serpent? La chanteuse a publié un message officiel reprenant son point de vue sur la question et puis s’est murée dans le silence, en attendant que cela passe. Car il y a toujours bien une nouvelle actualité qui viendra prendre le devant de la scène et les gens finissent par oublier.
Résultat, quelques semaines plus tard, elle revenait, mine de rien, avec une photo de son chat et reprenait ses activités comme si elle n’avait jamais disparu…
Conseillé quand: On s’est trompée et que tout le monde veut nous le faire remarquer. Après tout, on a tous des jours sans où l’on est susceptible de poster une bêtise énorme et de se faire allumer en retour… C’est pas trop grave quand on ne s’enfonce pas dans sa bêtise et cela apprend l’humilité. On s’excuse correctement (à savoir en prenant ses responsabilités et sans rejeter la faute sur quelqu’un d’autre) et on la joue profil bas pendant un petit temps.
Comme Justin Bieber: la réponse et ses conséquences
Face aux critiques dirigées vers sa nouvelle petite amie de 17 ans, Justin avait prévenu: arrêtez ou je quitte Instagram! Les critiques ont continué, et ses 77 millions de followers se sont retrouvés face à un compte inexistant, et plus d’espace pour y laisser leurs critiques avant que cela prenne des proportions encore plus grandes.
Justin, lui se prive d’un outil de communication qui lui permettait de zapper les paparazzis en donnant l’information en direct à ses followers.
Conseillé quand: on est sûre et certaine de ne pas vouloir revenir sur le réseau en question, voire prête à tout quitter, car les haters persistants nous retrouvent peu importe le support. Mais quitter une plateforme pour y revenir ensuite est tout au moins contre-productif mais risque aussi de vous faire passer pour une drama queen en manque d’attention et de validation. Risqué, donc, et à déconseiller aux impulsifs.
Comme Kim K et Dandoy: on continue
Habituée aux critiques (après tout, elle avait démarré sa notoriété par une sex-tape), Kim Kardashian ne se laisse plus abattre par grand chose. Et qu’on la descende ou qu’on l’encense, elle continue son chemin sur sa propre planète sans sembler se soucier une seconde de ce que l’on pense d’elle. Pareil (et plus proche) pour la société Dandoy, allumée sur les réseaux sociaux pour avoir publié des photos sixties à caractère misogyne (ou non, en fonction de l’opinion de tout un chacun), elle ne les a pas retirées et a continué sa campagne comme si rien ne se passait.
Conseillé quand: On est persuadé d’avoir raison et qu’une bonne partie de l’opinion publique comprend votre point de vue. Plus risqué quand on a fait une erreur ou que les haters se transforment en trolls qui ne vous lâchent pas, car toute nouvelle interaction (n’ayant rien à voir avec le post incriminé) risque de se faire phagocyter par la polémique, ce qui ne vous aide pas à passer à autre chose.
Comme les influenceurs
Nous avons posé la question à plusieurs influenceurs belges, et un consensus général semble ressortir: il faut écouter et répondre aux critiques négatives constructives et polies car elles peuvent faire progresser et qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. Par contre, il vaut mieux continuer sa vie et passer au-dessus des jugements acerbes et sarcastiques gratuits. Et quoi qu’on fasse, ne pas monter dans les tours et envenimer le ton de la conversation. (Merci à Audrey Marshmalooo, Flo Ackermans, Emilie Leblan et Rachel pour leur contribution)
Pour rappel
Les critiques négatives gratuites et répétées sur les internets sont aussi une forme de harcèlement dont les jeunes sont souvent victimes. Si c’est votre cas, brisez ce sentiment de solitude et parlez-en à vos proches et figures d’autorité. Ne restez pas seul et ne restez pas sans réagir, il y a des personnes pour vous aider.