Pour Maria Grazia Chiuri, directrice artistique des collections féminines de Dior, la présentation de la collection Croisière est l’occasion de suivre les traces de Christian Dior en voyageant dans différentes parties du monde. Dior a déjà choisi des villes comme Mexico, Athènes et Los Angeles pour dévoiler ses collections croisière.
Cette fois-ci, la Maison s’est rendue en Écosse. La dernière fois que Dior a présenté une collection en Écosse, c’était il y a près de 70 ans, en 1955, à l’hôtel Gleneagles.
Écosse hantée
C’est dans le cadre envoûtant du château de Drummond, dans le Perthshire, et au son des cornemuses, que Maria Grazia Chiuri a présenté une collection reflétant l’esprit libre de Mary Stuart, reine d’Écosse. La créatrice a également mis en valeur la beauté sauvage des paysages et des vêtements traditionnels écossais, grâce à une collaboration avec la marque de mode locale Le Kilt.
La licorne et le chardon, symboles emblématiques de l’Écosse, ont été transformés en broderies héraldiques. Ces motifs rappellent l’emblème de Mary Stuart, tel qu’il est décrit dans le livre de Clare Hunter, intitulé Embroidering Her Truth : Mary, Queen of Scots and the Language of Power.
Ce livre a été une source d’inspiration pour Maria Grazia Chiuri, qui souhaitait rendre hommage à l’héritage et à l’histoire de l’Écosse tout en conservant les codes de la maison Dior.
Sombre et romantique
Dans les 89 looks, Maria Grazia Chiuri a incorporé des matières telles que le tartan et le tweed et les a stylisés avec des colliers ras du cou, des gants en cuir noir, du denim, de la dentelle et des bottes de style Wellington. À noter également : des images du défilé printemps-été 1955 ont été appliquées sur les bords des kilts.
Cette collection sombre et romantique, à la fois classique et moderne, est une manière unique pour la maison française d’intégrer le passé dans le présent.
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