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Chaque saison, le Lady Dior est revisité par des artistes du monde entier. La collaboration à couper le souffle garantit des objets de collection encore plus époustouflants.
De l’Égypte aux États-Unis, du Qatar à la Chine, la dernière édition du projet Dior Lady Art a sélectionné onze artistes internationaux. Dans cette impressionnante collab, les cultures se fondent telle une ode aux différentes techniques, savoir-faire et à la créativité. Parmi eux, 6 femmes artistes ont donné à l’iconique sac à main Lady Dior une métamorphose, parfois subtile, parfois méconnaissable :
Ghada Amer
L’artiste égyptienne Ghada Amer est une féministe engagée, interrogeant le corps et la place de la femme dans le monde de l’art et la société contemporaine dans ses œuvres hybrides mêlant peinture et broderie.
Le cuir du sac est orné d’un patchwork de broderies, de pierres précieuses et de sequins, ou d’une tapisserie tissée à la main, à travers laquelle peuvent être gravés les mots « fort », « aimant », « résilient » ou « déterminé », évoquant la qualités attribuées aux femmes.
Sarah Cwynar
L’artiste d’origine canadienne Sara Cwynar, aujourd’hui new-yorkaise dans l’âme, questionne la médiatisation du quotidien à travers une accélération constante de l’image via différents médiums – de la photographie au collage, de la performance au livre.
Sara Cwynar aspirait à capturer la sensation du temps qui passe avec son sac à main Lady Dior. Le roseau forme l’arrière-plan d’une combinaison d’images du XIXe au XXIe siècle extraites d’Internet. Dans une deuxième version, ils sont encapsulés dans du PVC transparent. L’ultime surprise se trouve à l’intérieur du sac : une représentation poétique d’un ciel nuageux, subtile façon conte de fées.
Minjung Kim
Le travail de cette artiste coréenne est une invitation à l’exploration d’elle-même et du monde, dans une recherche constante de quiétude à travers les effets de matières, de transparence et de dégradés de couleurs.
Minjung Kim réinterprète Lady Dior à travers quatre voyages. Son tableau « La rue » est imprimé directement sur le sac et est interrompu par des fleurs en tulle organza. Kim s’est en outre inspiré du savoir-faire artisanal de l’art ancestral sur papier Hanji.
Zhenya Mashneva
Au carrefour de l’archéologie et de l’histoire moderne, les tapisseries captivantes et colorées de Zhenya Mashneva dépeignent la grandeur, la décadence et l’effondrement de l’ère industrielle, ainsi que la mélancolie rêveuse des paysages désolés du monde entier.
Pour Lady Dior, elle a souhaité réfléchir à la place de la femme dans la société, au poids de ses responsabilités. L’un des modèles se dévoile sur un spectaculaire socle amovible de grosses aiguilles en résine. Tous les sacs sont décorés de broderies, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, réalisées avec une technique innovante qui correspond à celle de la maison de couture.
Françoise Petrovitch
Le travail de Françoise Pétrovitch éclaire la timide liberté de l’adolescence à travers dessins, sculptures, peintures et vidéo. Son trait sûr et captivant trace les dualités de l’existence.
L’oiseau est un motif récurrent dans son travail et est représenté de trois manières sur le Lady Dior, sur du cuir blanc et noir, mais aussi en version tie-dye. À l’intérieur se trouve un tissu réfléchissant, une subtile invitation à l’examen de soi.
Bouthayna Al Muftah
Notre préféré ? Le sublime sac de l’artiste multidisciplinaire qatarie Bouthayna Al Muftah. Découvrez le processus de création dans cette vidéo :
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