Sommaire
Au cinéma, le mois de janvier nous gâte. Après une promotion internationale effrénée et un prix d’interprétation pour Nicole Kidman, Babygirl, réalisé par Halina Reijn, arrive dans les salles obscures, ce mercredi 15 janvier 2025.
Pourquoi aime-t-on Babygirl ? Réponse en trois points.
Un thriller érotique
Alors qu’elle a tout, comme le dit la formule consacrée, pour être heureuse, Romy, une puissante femme de pouvoir, envoie tout promener – travail et famille – pour les beaux yeux d’un stagiaire au charme ébouriffant. Dans ce jeu cruel de séduction mâtiné de rapports sadomaso, le monde réel vacille au profit d’une armée de délires érotiques et de transgressions.
Nicole Kidman, transcendée
Récompensée par le prix de la meilleure actrice à la Mostra de Venise, Nicole Kidman semble en lévitation dans ce rôle, tantôt extatique, tantôt tourmentée par la culpabilité et la honte.
Vingt-cinq ans après Eyes Wide Shut, où, en épouse de Tom Cruise, on entrevoyait ses fantasmes, Babygirl offre le contre-champ total de ce désir féminin, face à la bombe atomique Harris Dickinson (révélé par Sans filtre).
Un film qui fait cogiter
Au-delà de la question éthique que pose cette relation – entre une PDG et son inférieur hiérarchique –, le film soulève mille interrogations sur la compatibilité des rêves d’humiliation de l’héroïne avec l’émancipation féminine.
Est-ce que la soumission de la femme imposée par le système patriarcal pendant des siècles est allé jusqu’à infiltrer son imaginaire ? Ou le masochisme est-il la plus brûlante des libertés ?
(*) De Halina Reijn, avec Nicole Kidman, Harris Dickinson, Antonio Banderas… En salle le 15 janvier.
Source : Marie Claire France
Si le sujet vous intéresse, lisez aussi : 8 films, documentaires et séries à regarder sur Netflix en janvier, 9 films et séries à suspense pour les fans d’Harlan Coben à ne pas manquer sur Netflix ou encore 8 films et séries qui abordent sans fards les violences conjugales