A coup de Made in China ou encore de Made in Taiwan discrètement dissimulés dans les étiquettes, la grande industrie de la mode a souvent fait face à de nombreux scandales quant à ses pratiques, flirtant avec des aspects parfois peu éthiques. Le hashtag #WhoMadeMyClothes cherche à lever le voile sur les mystères de fabrication de certains vêtements en nous invitant à interpeller directement les marques.
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« Personne ne devrait mourir pour des vêtements. » C’est le moment de demander aux marques #whomademyclothes et de proclamer bien fort qu’on veut porter des habits fabriqués dans la dignité #FashionRevolution pic.twitter.com/v1TEmFka6E
— Happy new green (@happynewgreen) 24 avril 2018
Un évènement déclencheur
Le 24 avril 2013, 1 138 personnes ont perdu la vie dans l’effondrement d’une usine de textile à Dacca au Bangladesh. Chaque année, le hashtag est relancé en hommage à cet horrible évènement. Il invite chacun d’entre nous à interpeller les marques afin que celles-ci misent davantage sur la transparence de leur chaîne de production et que nous puissions connaitre l’origine véritable de nos vêtements.
Cette campagne fait partie de la Fashion Revolution, « un mouvement mondial appelant à plus de transparence, durabilité et d’éthique dans l’industrie de la mode ». Cette révolution a lieu chaque année et amène toujours de plus en plus de personnes à se questionner sur l’avenir d’une mode éthique et le rôle de l’industrie des vêtements dans la société aujourd’hui. Sur Instagram, le hashtag répertorie plus de 250 000 publications prônant demandes de consommateurs et créateurs de textile, se répondant à tour de rôle au travers d’une photo sur le célèbre réseau social.
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