Celine a très vite mis fin au suspens. Pour remplacer Hedi Slimane, dont le départ a été annoncé le 2 octobre à 12h10, la marque nomme Michael Rider et l’apprend à la presse le 2 octobre à 15h45. C’est donc lui qui dès le début de l’année 2025 dessinera les collections de la griffe fondée il y a presque 80 ans. Retour sur son parcours.
De Balenciaga à Ralph Lauren
Michael Rider débute sa carrière chez Balenciaga époque Nicolas Ghesquière en 2004, après des études à la prestigieuse université de Brown — celle-ci fait partie de l’Ivy League, le must des facs américaines.
Il y reste quatre ans, puis arrive chez Celine, ou plutôt Céline, puisque Hedi Slimane n’a pas encore rebaptisé la marque à l’époque. De 2008 à 2018, il exerce en tant que directeur du design au côté de Phoebe Philo, alors à la tête de la griffe.
Quelques mois après l’arrivée d’Hedi Slimane, il quitte l’entreprise détenue par LVMH, direction Polo Ralph Lauren, où il endosse le rôle de directeur créatif. Son plus grand accomplissement : réussir à repositionner la petite sœur mainstream de Ralph Lauren sur un créneau haut de gamme.
Un retour aux sources chez Celine
« Je suis très heureuse du retour de Michael au sein de Celine, une maison qu’il connaît intimement. Sa vision créative, son talent, sa personnalité et son attachement profond à l’héritage de Celine font de lui un choix naturel pour poursuivre et pérenniser le succès de la maison », déclare Séverine Merle, présidente-directrice générale dans le communiqué de presse relatif à la nomination.
Doit-on voir dans ce choix une envie de retrouver l’essence de Céline, plus proche de l’esthétique féminine et intellectuelle prônée par Phoebe Philo que des silhouettes longilignes de bourgeoises qui s’encanaillent élaborées par Hedi Slimane ? Ce qui est sûr, c’est que la fiche de poste de Michael Rider comprend l’élaboration des collections féminines et masculines, la maroquinerie, les accessoires et la couture.
« Celine est une maison dont les valeurs me tiennent particulièrement à cœur (…) Je suis honoré d’y revenir afin de construire [son] futur », affirme de son côté Michael Rider. Peut-être redonnera-t-il même à la griffe son accent originel.
Source : Marie Claire France
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