Habituée à repousser toujours plus loin les limites de la joaillerie traditionnelle, Valérie Messika s’est à nouveau lancée le défi de faire défiler ses créations sur le podium. Un parti pris audacieux qui dépasse le cadre des présentations discrètes auxquelles l’univers très codifié de la joaillerie est habitué. « Ce défilé va au-delà de la joaillerie, il incarne l’essence de notre Maison. C’est un moment exceptionnel porté par la musique et la mode. Il reflète notre énergie et notre singularité, qui nous poussent à créer sans cesse nos pièces de Haute Joaillerie comme de véritables déclarations de mode », assure la fondatrice et directrice artistique.
Ashley Graham, Valérie Messika, Isabelle Adjani & Nina Dobrev
Ce soir-là, au cœur de la frénésie de la Fashion Week, Valérie Messika avait donc convié un public trié sur le volet. Parmi les invités de marque repérés au front row : Ashley Graham, Heidi Klum, Isabelle Adjani, Kelly Rutherford, Nina Dobrev, Georgina Rodriguez, Cole Sprouse ou encore les stars d’Emily in Paris, Lucien Laviscount et Camille Razat. Un parterre cinq étoiles renforcé par la présence de Cardi B, dont l’arrivée in extremis a donné le coup d’envoi du défilé.
Ambiance afterparty
Sur le podium, les mannequins et égéries de la Maison évoluent autour d’un cube écran panoramique XXL. Parmi les visages familiers, Taylor Hill, Cindy Bruna et la magnétique Paris Jackson, fille du roi de la pop, captivent l’audience. Sur les beats électros de D.A.N.C.E. de Justice, elles défilent, parées de diamants plus étincelants les uns que les autres.
Si mettre en scène des bijoux sur un runway peut relever du défi, la marque a magistralement réussi à les intégrer dans un récit visuel aussi puissant que captivant. Le décor immersif, conjugué à des effets de slow motion et de zooms, révèle chaque facette des pièces qui scintillent sous nos yeux comme les lumières d’un club. L’atmosphère vibrante évoque celle d’une nuit festive où des parures voluptueuses et des pièces statement s’enchaînent.
Le collier White Midnight Sun, porté par Taylor Hill, revêt plus de 2400 pierres minutieusement orchestrées en serti neige.
Cascades de diamants, ceintures de corps pour hommes et femmes, ras-de-cou magistraux, bijoux de lèvres, coiffes, bijoux d’ongles… Fidèle à sa volonté de révolutionner le diamant, Valérie Messika a joué avec l’inattendu et osé des pièces exceptionnelles. Avec des créations portant des noms évocateurs comme « Night Owl », « Disco Pulsation » et « Groove », le défilé prend rapidement des allures de soirée électrisante. Au total, ce sont 125 créations qui ont illuminé le catwalk.
Quand le jour répond à la nuit
Cette collection de Haute Joaillerie est le deuxième acte de la collection « Midnight Sun » de Messika. Si le premier opus puisait dans l’énergie libre des nuits les plus folles des années 70, ce second chapitre explore l’instant suspendu où l’exaltation de la nuit laisse place à la promesse du jour. « Je garde un souvenir magique de fêtes jusqu’au bout de la nuit, quand on quitte le dance floor pour retrouver les premiers rayons du soleil », confie la directrice artistique.
Ce dialogue entre ombre et lumière se reflète dans les contrastes audacieux d’or blanc et d’or jaune, précieux symboles du moment où l’obscurité de la nuit rencontre la lumière de l’aube. La collection « Midnight Sun » dévoile ainsi des pièces aussi énigmatiques que solaires, illuminées par des jeux de lumière qui magnifient l’art du diamant, véritable signature de la Maison.
Pavées de diamants, les ceintures ondulent sur le corps.
Chaque création est un chef-d’œuvre de savoir-faire, fruit de centaines d’heures de travail minutieux, notamment pour le serti neige et l’assemblage complexe des diamants puzzle. En reine de la nuit, Eva Herzigová, dotée de son aura solaire de supermodèle légendaire des années 90, clôture le show. D’un pas assuré, elle défile avec ce qui se révèle être le joyau de la collection : l’époustouflant « Fragments of Time ».
La supermodèle Eva Herzigová parée du collier Fragments of Time, l’une des pièces les plus éblouissantes.
Pour ce collier sans précédent, Valérie Messika a imaginé un audacieux mariage entre un diamant jaune de 36 carats et un diamant blanc de 33 carats, fusionnés dans un sertissage de 232 pierres, soit 129 carats de pure lumière. Ou quand le soleil a rendez-vous avec la lune. Une ultime démonstration de l’audace stylistique qui caractérise le style Messika.
Voir cette publication sur Instagram
Si le sujet vous intéresse, lisez aussi : Bella Hadid devient la nouvelle ambassadrice mondiale de Chopard, Midnight Sun, la collection de haute joaillerie de Messika pour briller comme une diva ou encore 30 idées de cadeaux super luxe que l’on rêve de recevoir à Noël