Cette 48ème série des César a été placée sous le signe de la sororité. De nombreuses gagnantes ont dédié leur prix aux autres femmes du milieu du cinéma. Dans son discours, Virginie Efira, sacrée meilleure actrice, a notamment dédié son prix à la réalisatrice du film « Revoir Paris » qui lui a permis de briller ce soir-là, Alice Winocour. Elle a également remercié les autres femmes qu’elle a pu côtoyer pendant sa carrière. Une carrière bien remplie dont on vous a sélectionné quelques pépites cinématographiques à (re)voir…
« 20 ans d’écart » de David Moreau (2013)
Cette comédie romantique sortie en 2013 n’a rien perdu de sa fraîcheur. Elle a fait grandir encore davantage la popularité de Virginie Efira. Plus que jamais, ce film a fait de l’actrice une incontournable du cinéma français dans le genre des comédies romantiques.
Synopsis : Alice (Virginie Efira), une femme de presque quarante ans au top de sa carrière souhaite devenir rédactrice en cheffe du magazine « Rebelle ». Seul bémol, elle a une image coincée auprès de ses collègues, ce qui l’empêche d’atteindre ses objectifs. Par hasard, Alice se rend compte que sortir avec un mec plus jeune la rend soudainement plus cool à leurs yeux. Elle va alors jeter son dévolu sur Balthazar (Pierre Niney), un jeune homme de 19 ans. Mais attention, à ce jeu-là, est souvent pris qui croyait prendre…
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« Victoria » de Justine Triet (2016)
Le long-métrage « Victoria » de Justine Triet a été davantage salué par la presse que le public mais vaut tout de même le détour. Il a signé l’entrée de Virginie Efira dans un autre registre que celui de la pure comédie romantique. Elle a remporté le Magritte de la meilleure actrice pour sa performance dans ce film dramatique qui lui a valu sa première nomination au César de la meilleur actrice.
Synopsis : Victoria Spick est une avocate pénaliste dont la vie sentimentale est proche de zéro. Un jour, elle se retrouve à accepter de défendre son ami Vincent accusé du meurtre de sa compagne. Il n’y a pas de témoin sauf le chien de la victime. Au même moment, comme si ça ne suffisait pas, Sam, un ancien client et ex-dealer la convainc de l’engager comme baby-sitter. Toutes ces décisions réunies vont complètement chambouler la vie de Victoria.
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« Adieu les cons » d’Albert Dupontel (2020)
Ce film d’une beauté absurde a fait carton plein durant les César de 2021. Il décrocha 7 prix, Virginie Efira fut à nouveau nommée dans la catégorie meilleure actrice mais sans remporter la fameuse récompense. Diffusé durant le confinement, le film est sorti deux fois en salles, la première fois durant seulement une semaine. Il a finalement atteint les deux millions d’entrées au box-office. Dans ce long-métrage, Virginie Efira y est superbe en héroïne charmante et pleine d’espoir.
Synopsis : Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l’enfant qu’elle a été forcée d’abandonner quand elle avait 15 ans. Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.
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« En attendant Bojangles » de Regis Roinsard (2021)
Issu du roman à succès du même nom signé Olivier Bourdeaut, ce film est d’une poésie incroyable. Des thématiques lourdes comme, entre autres, la folie, la maladie mentale et la dépression y sont abordées avec beaucoup de délicatesse. Virginie Efira est magnifique dans le rôle le plus aérien et lunaire de sa carrière. Son duo avec Romain Duris est magnifique, émouvant et poétique à souhait. Les deux acteurs illuminent cette histoire douce-amère.
Synopsis : Camille et Georges forment un couple atypique et très amoureux. Ils dansent sans cesse sur leur chanson favorite Mr. Bojangles. Chez eux, la fantaisie et la fête règnent en maitre, il n’y a pas de place pour la banalité. Mais petit à petit un mal s’immisce, Camille est dévorée de l’intérieur… Leur monde se teinte de mélancolie, Georges et leur fils Gary luttent alors pour ralentir l’inévitable.
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« Les enfants des autres » de Rebecca Zlotowski (2022)
Salué par la presse autant que par la critique, ce film a su séduire le public. Pourtant snobé par les César de 2023, c’est une vraie pépite que nous propose la réalisatrice Rebecca Zlotowski. Le long-métrage a su dépeindre avec justesse la difficulté pour un beau-parent de trouver sa place dans la vie de l’enfant de son ou sa compagne. Une thématique inhabituelle traitée avec beaucoup de douceur. Virginie Efira est encore une fois époustouflante.
Synopsis : Rachel a 40 ans, pas d’enfant. Elle aime sa vie : ses élèves du lycée, ses amis, ses ex, ses cours de guitare. En tombant amoureuse d’Ali, elle s’attache à Leila, sa fille de 4 ans. Elle la borde, la soigne, et l’aime comme la sienne. Mais aimer les enfants des autres, c’est un risque à prendre…
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« Revoir paris » d’Alice Winocour (2022)
Réaliser un film sur les conséquences humaines des attentats de Paris, c’est le défi que s’est lancé Alice Winocour. Virginie Efira est bouleversante dans ce long-métrage. Ce film est un bel hommage aux victimes directes ou collatérales de cet évènement qui a choqué Paris et le monde. Il est juste et nécessaire pour ne pas oublier. Ce film a marqué la carrière de l’actrice puisqu’il lui a (enfin) valu son premier César de meilleure actrice.
Synopsis : À Paris, Mia est prise dans un attentat dans une brasserie. Trois mois plus tard, alors qu’elle n’a toujours pas réussi à reprendre le cours de sa vie et qu’elle ne se rappelle de l’évènement que par bribes, Mia décide d’enquêter dans sa mémoire pour retrouver le chemin d’un bonheur possible.
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