La galerie londonienne consacre un bel hommage à l’oeuvre de l’artiste afro-américain Jean-Michel Basquiat en rassemblant plus de 100 réalisations venant de musées internationaux et de collections privées. Son style franc et torturé à la fois; ses couleurs vives ainsi que ses figures spectaculaires et un brin effrayantes s’approprient les murs du musée londonien, après avoir éclairé les rues de Manhattan dans les années 1980. L’artiste fut une étoile filante qui traversa la deuxième moitié du 21ème siècle: autodidacte, peintre, poète et musicien, Jean-Michel Basquiat a composé plus de 1500 peintures et dessins en moins de 8 ans de carrière. Avant de s’éteindre trop tôt, suite à une prise importante de stupéfiants.
Sa fureur de vivre et de s’exprimer touche encore de nombreux artistes actuels, comme Banksy qui a décidé de lui rendre hommage en réalisant deux fresques murales, près du Barbican Centre où a lieu l’exposition rétrospective. Le street artiste britannique, connu pour ses peintures murales à caractère politique et dénonciateur, n’a rien perdu de sa critique:
« Portrait de Basquiat en train d’être accueilli par la police de Londres- une collaboration (non-officielle) avec la nouvelle exposition sur Basquiat. »
La première oeuvre montre un personnage de Basquiat en train d’être fouillé par la police londonienne, tandis que la seconde représente une grande roue (similaire au London Eye) faite des nacelles symbolisées par des couronnes— emblème de Basquiat.
« La grande exposition sur Basquiat ouvre au musée Barbican- un endroit qui, d’habitude, est enclin à effacer tout graffiti de ses murs » dit l’artiste sur son compte Instagram. Banksy n’hésite pas à user d’un ton mordant pour faire passer ses messages.
« Basquiat. Boom for Real », du
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