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Un synopsis un peu téléphoné
Elsa, jouée par Zita Hanrot, est une parisienne célibataire de près de 30 ans qui déteste son travail, vit avec son père et n’arrive pas à oublier son ex. Après avoir perdu son téléphone lors d’une sortie avec des amis, elle rencontre l’homme qui l’a trouvé : le beau Jules. Il est prof, magnifique, gentil, partage les mêmes goûts qu’elle, bref, il est parfait pour Elsa. Et comme ce qui est trop beau pour être vrai est souvent faux, on ne spoile pas grand chose en vous disant que que Jules ne s’appelle pas Jules et n’est pas prof mais bien escort.
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En effet, pour aider Elsa à passer à autre chose sentimentalement, son amie Charlotte a l’idée de payer Jules pour jouer à l’homme idéal. Et il est tellement bon à ce jeu qu’Elsa finit par tomber sous son charme. On vous l’avait dit, c’est un peu prévisible tout ça.
Un casting et une BO réussis
L’alchimie entre les deux protagonistes principaux, essentielle à la série, est tangible. Elsa est la parfaite girl next door, foireuse et attachante, qui change des clichés de la fille « parfaite » habituellement véhiculés par les médias. Jules est le mec dont on oserait à peine rêver: intelligent, prévenant, plein d’humour et très, très beau. Et le binôme fonctionne!
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Une belle brochette d’autres personnages gravitent autour du tandem. Il y a Emilie (Josephine Drai), la femme enceinte totalement tyrannique, Antoine (Syrus Shahidi), le futur papa un peu perdu, Charlotte (la génialissime Sabrina Ouazani, non non, pas de parti pris ici), soeur d’Antoine qui manque cruellement de manières et est la gentillesse incarnée, Mathieu (Tom Dingler), le bon gars par excellence ou encore Maxime, l’ex d’Elsa à qui on a envie de mettre des baffes.
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On doit avouer avoir eu un peu peur que l’entourage d’Elsa et Jules parte totalement dans la caricature, il n’en est rien. Chaque protagoniste prend de la profondeur et de la carrure au fil des épisodes. Du coup oui, on devient vite accro.
La bande originale super hype de la série ne gâche rien : Polo & Pan, Juliette Armanet ou encore Bagarre s’invitent tour à tour dans les épisodes de Plan Coeur.
Le binge-watch de l’année
Le premier épisode, bien qu’il plante parfaitement le décor, est un peu hésitant. Et puis, comme il ne dure que 25 minutes, on regarde le second quand même, histoire d’être sûres. Et puis il est 2h du matin et on est en train de chanter « sooo clooose to meeee » et de faire un craquage nerveux face à la scène finale de la saison, cliffhanger qui ferait passer la mort de Jon Snow dans le season 6 finale de Game of Thrones pour de l’amateurisme — désolée pour le spoiler, mais si vous n’étiez pas encore au courant, franchement, c’est votre faute.
Bref, on n’est toujours pas certaines de savoir ce qui rend accro à Plan Coeur, mais on a créé une alerte Google « Plan Coeur saison 2″…
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Bonus : Sooo clooose to meeee
On vous l’a dit, Plan Coeur fait la part belle à sa BO. Et Close to Me, petite pépite de Fred Avril, risque de devenir rapidement culte. On vous laisse savourer.
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