Pour ce défilé Dior automne-hiver 2022-2023, Maria Grazia Chiuri a créé son propre musée. Un espace dans lequel l’artiste italienne Mariella Bettineschi a exposé des portraits féminins, librement inspirés de portraits empruntés à la peinture.
Une célébration des femmes artistes qui a donné le ton de la vision que la directrice artistique de Dior a voulu présenter ce mardi 1er mars 2022.
Défilé Dior Automne/Hiver 22-23
Ces dernières années, les minorités ont pris une place de plus en plus importante dans notre société. Les femmes, les personnes issues de l’immigration et les personnes LGBTQI+ ne se contentent plus de se faire marcher dessus.
Sous l’impulsion de cette nouvelle vague de sensibilisation et d’activisme, non seulement des figures importantes du passé sont mises en lumière, mais cela donne également à beaucoup l’occasion d’imaginer un avenir différent.
C’est également le cas de Maria Grazia Chiuri qui, depuis qu’elle est devenue la première femme directrice de la création chez Christian Dior, a toujours présenté la garde-robe de la femme moderne sans s’accrocher à l’héritage de la griffe du 30 rue Montaigne.
Pour l’automne/hiver 2022-2023, c’est la tension entre un avenir basé sur l’innovation technologique et un savoir-faire de mode mondialement reconnu que Chiuri a voulu refléter.
La technologie dans la mode
« Nous avons cette idée que la technologie est quelque chose d’irréel », a déclaré Chiuri à Vogue Runway avant le défilé. « Nous utilisons davantage la technologie pour communiquer, et nous pensons moins à la manière dont elle peut nous aider à mieux vivre. Nous avons l’habitude de l’attendre dans des choses très pratiques comme les machines à laver, mais pas dans la mode. »
Sur le podium à Paris, Maria Grazia Chiuri a ouvert le show avec une silhouette rappelant les uniformes de science-fiction : le mannequin porte une tenue recouverte de câbles, comme si elle voulait déjà nous transporter vers un futur où il faut se protéger des intempéries.
Vient ensuite un mix de l’iconique New Look, avec notamment une réinterprétation de la veste Bar, comme le suggère Christian Dior, avec des empiècements techniques qui font un clin d’œil à l’univers du sport, thème sous-jacent des créations de Chiuri ces dernières saisons. Bref, une célébration de l’émancipation féminine où la femme Dior, forte de son héritage, part à la conquête de l’avenir.
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