L’oeuvre d’Antoni Gaudí poétise la ville de Barcelone en Espagne, lui offrant un supplément d’âme qu’on ne saurait retrouver ailleurs. De part et d’autre de la capitale de la Catalogne sont répandus des mosaïques colorées et de hauts bâtiments aux courbes ondulantes réfléchis par l’architecte né en 1852.
Révolutionnant le milieu de l’art, sept de ses créations ont été inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1984, parmi lesquelles le Parc Güell.
Attirant les touristes du monde entier, le jardin achevé en 1914 par Gaudí a reçu un visiteur spécial ce jeudi 23 mai 2024 : Louis Vuitton.
Une collection inspirée par l’art espagnol
Le parcours du parc Güell est en tous points fascinant. Ses zones boisées, son impressionnante Place de La Nature qu’on reconnaît à son banc courbé, mais aussi sa Salle Hypostyle aux grandes colonnes qui a été désignée comme point de rendez-vous pour le show Louis Vuitton Croisière 2025.
Les ambassadeurs et amis de la maison s’y sont rendus avec enthousiasme : la chanteuse belge Lous and the Yakuza, Noémie Merlant, Felix de Stray Kids – le chanteur a défilé au show Louis Vuitton automne-hiver 2024-2025 – et bien d’autres… Face à eux, un joyeux spectacle résolument imprégné de la culture espagnole.
Par le biais de capelines à bords rigides et de robes sculpturales couleur blé, les premiers passages des mannequins ont subtilement fait allusion à la chaleur espagnole et au modernisme qui caractérise le travail de Gaudí.
Au fil des looks, la garde-robe Louis Vuitton Croisière 2025 gagne en couleurs vives et en légèreté : les robes-manteaux sont remplacées par des associations de petit tops plissés et de jupes nuageuses.
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Plus arty que coquette, cette collection estivale remercie les classiques de l’été auxquels on est habitués.
Les motifs pâquerettes et les sandales nu-pieds sont remerciés. À la place ? Des bottes et des bottines vernies que la femme Louis Vuitton chausse pour vadrouiller partout avec assurance, et aperçu sur un mannequin masculin : un pantalon à imprimé « trencadís » !
C’est le nom de la mosaïque en tessons de tuile façonnée par l’artiste Joseph Jujol qui recouvre le banc de la Place de La Nature du parc Güell.
Les robes qu’imagine Nicolas Ghesquière cette saison, qu’elles soient mini ou maxi, sont pourvues de manches arrondies, très longues, bouffantes. Et ce n’est pas par pur hasard.
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L’esprit flamenco est ici invoqué et le directeur artistique le démontre encore plus clairement via ses mannequins habillés de robes longues noires à polka dots, motif qu’on retrouve fréquemment sur les robes de flamenca.
Exit les classiques collections Cruise prêtes-pour-la-plage comprenant maillots de bain et jupettes. En saluant ainsi le patrimoine culturel de l’Espagne à coups de références au flamenco et au « gaudisme », la marque au sigle « LV » signe ce mois-ci un inventaire Croisière contemporain qui sort de l’ordinaire.
Le styliste français à la tête des collections féminines de Louis Vuitton depuis 10 ans réussit encore une fois à être là où on ne l’attend pas.
Cet article est paru pour la première fois sur Marie Claire France.
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