Aurélie, face au cancer du sein, exprime : « La vie, c’est maintenant »
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Aurélie, face au cancer du sein, exprime : « La vie, c’est maintenant »

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Via le podcast NRJ « Simplement Julie », Julie Taton rencontre deux femmes impliquées dans la lutte contre la maladie. L’heure est à l’espoir.

Le mois d’octobre est synonyme de rose. Un mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. C’est dans ce cadre-là que Julie Taton a rencontré une représentante de Think Pink et une femme luttant contre la maladie.

« Le cancer du sein touche une femme sur 8 en Belgique », explique Tiffany Bulteau, porte-parole de Think Pink au micro de l’animatrice NRJ. « Plus de 10.500 personnes par an. »

Dans la plupart des cas, ce type de cancer touche les femmes de plus de 50 ans, mais il y a des exceptions. « 5% des personnes touchées ont entre 18 et 39 ans. 15% entre 40 et 50 ans. »

Des chiffres encourageants malgré tout

Si ces données peuvent effrayer, d’autres sont extrêmement rassurantes. En moyenne, 66% des femmes atteintes d’un cancer du sein, soit les deux tiers, survivent à la maladie.

Ces dernières années, les chances de survivre à un cancer du sein ont augmenté de 1% par an.

Bien sûr, le pourcentage de survie dépend du stade du cancer. 94% des femmes atteintes d’un cancer de stade 1 sont encore en vie au bout de 10 ans.

L’importance du dépistage, peu importe l’âge

Think Pink est le nom de la campagne nationale contre le cancer du sein en Belgique. Chaque année, elle met en place des actions pour sensibiliser les femmes au dépistage.

À partir de 50 ans, une mammographie est proposée. Avant cela, il convient d’être attentif au moindre signe. Même si on est jeune.

La plupart des cancers du sein sont d’ailleurs détectés par les femmes elles-mêmes. Cela passe par l’auto-examen. Des gestes simples qui consistent à palper et observer sa poitrine.

« Un mamelon qui est rentré, une rougeur sur le sein, une sensation de brûlure, un sein un peu gondolé… il y a plein de signaux d’alarme », rappelle Tiffany Bulteau. « Dans 90% des cas, ça ne sera pas un cancer du sein. Mais le but de ces gestes simples est de rentrer dans le quotidien de la femme. »

Les hommes aussi touchés

Il est important de préciser que le cancer du sein n’est pas qu’une affaire de femmes. Les hommes peuvent aussi contracter cette maladie, même si c’est beaucoup plus rare.

En Belgique, le cancer du sein touche environ 80 hommes par an. « Les symptômes sont les mêmes, mais souvent chez les hommes, le cancer est plus avancé. »

La faute au dépistage, qui est moins automatique que chez les femmes.

Moins stressée depuis la maladie

Julie Taton prolonge la discussion avec Aurélie. Cette jeune femme de 32 ans a été diagnostiquée avec un cancer triple négatif. Un des plus graves.

« C’est la douche froide », dit-elle quand tombe le diagnostic. Vu son jeune âge, Aurélie fait partie des exceptions. C’est d’autant plus difficile à accepter.

Son témoignage se veut pourtant résolument positif. « J’ai envie de dire à toutes les femmes atteintes d’un cancer du sein que c’est possible », explique-t-elle. « Accrochez-vous, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. »

Son combat face à la maladie a changé sa vision de la vie. « C’est une autre Aurélie », assure-t-elle. « Beaucoup moins stressée qu’avant. J’ai envie de profiter de l’instant présent, des beaux moments de la vie. »

Sa conclusion est sans appel : « La vie, c’est maintenant ».

Écoutez le podcast « Simplement Julie » dans sa totalité sur www.nrj.be

Cet article a été écrit en étroite collaboration avec NRJ.

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