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La Femme de Tchaïkovsky
Vous connaissez Tchaïkovsky ? Le compositeur russe, de l’ère romantique, qui signa Le Lac des Cygnes, Casse-Noisette ou encore Eugène Onéguine. Dans le captivant et fiévreux La Femme de Tchaïkovsky, le réalisateur russe Kirill Serebrennikov dresse l’histoire de la passion qu’éprouvait la jeune Antonina pour le musicien. Un amour non réciproque qui la mena à la démence et au dénuement. Le film, merveilleusement accompagné par la musique du maître, peut se regarder comme une symphonie, une symphonie pathétique (titre d’un de l’un de ses plus grands ouvrages). La bonne société russe, qui aimait parler français, comme la plèbe sont très bien décrites. L’homosexualité de Tchaïkovsky n’explique pas complètement le dégoût qu’il éprouva pour celle qu’il avait pourtant accepté d’épouser. La Femme de Tchaïkovsky rappelle un peu Adèle H pour ce que cela dit de l’érotomanie et de la condition des femmes dans la seconde partie du 19e siècle.
La Femme de Tchaïkovsky, de Kirill Serebrennikov, avec Alena Mikhailova et Odin Lund Biron, sortie le 5 avril.
Emily
Un biopic sur la courte vie d’Emily Brontë ? Pourquoi pas ? Emily, de Frances O’Connor, évoque la nature déterminée de l’autrice des Hauts de Hurlevent. Une jeune presbytérienne, des années 1830, qui aimait parcourir la lande du Yorkshire, écrire des poèmes et un roman en cachette – elle n’écrira qu’un seul roman mais c’est un chef-d’œuvre – et se prit de passion pour un vicaire… Cela aurait pu être beaucoup plus fort vu la nature du sujet mais il s’agit du premier film en tant que réalisatrice de Frances O’Connor qui menait jusqu’ici une carrière d’actrice.
Emily, de Frances O’Connor, avec Emma Mackey et Fionn Whitehead, sortie le 12 avril.
The Lost King
Stephen Frears revient à la comédie avec The Lost King. L’histoire plutôt marrante d’une femme qui décide de faire la vérité sur le roi Richard III, dont Shakespeare relata l’existence, et de donner tort à ses détracteurs. Incarnée par la formidable Sally Hawkins, Philippa lâche son job et délaisse ses fils uniquement intéressés par leur gameboy, pour se retrouver, comme par magie, face au souverain anglais en personne et en armure. Elle réussira à faire mieux que bon nombre d’historiens et d’archéologues en découvrant les reliques du monarque sous un parking de Leicester.
The Lost King, de Stephen Frears, avec Sally Hawkins, Steve Coogan et Harry Lloyd, en salles.
Air
Ben Affleck devant et derrière la caméra de Air ou la success story des baskets Nike Air construite autour de la personnalité du super champion Michael Jordan. Le film met surtout en avant Ben Affleck et Matt Damon, ce que l’on pourrait trouver dommage. Quant à Viola Davis, qui campe la mère de Jordan, elle est impeccable comme à chaque fois. Pour les fans de la NBA et des sneakers.
Air, de Ben Affleck, avec Matt Damon et Viola Davis, sortie le 5 avril.
La Vie pour de vrai
Avec cette nouvelle comédie, Dany Boon signe son huitième long métrage en tant que réalisateur et scénariste. Pour l’occasion, il a fait appel à une actrice que l’on attendait pas dans ce domaine : Charlotte Gainsbourg. L’histoire démarre dans un Club Med au Mexique où Tridan Lagache (interprété par Dany Boon) est né et a vécu toute sa vie. Sa crise de la cinquantaine le pousse à quitter pour la première fois son environnement de toujours pour Paris. Il n’a qu’une idée en tête : retrouver son amour de jeunesse Violette (Charlotte Gainsbourg) et découvrir enfin la vraie vie.
La Vie pour de vrai, avec Charlotte Gainsbourg, Dany Boon, Kad Merad, sortie le 19 avril.
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