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Oppenheimer
Christopher Nolan aime les films d’envergure. On lui doit notamment Dark Knight, Batman Begins, et dans le registre historique, Dunkerk (Dunkerque). Jusqu’ici, il n’avait jamais tâté du genre biographique. Mais la figure d’Oppenheimer, le physicien qui inventa la bombe atomique, l’a inspiré. Dans Oppenheimer, ce qui est mis en avant c’est que cet engin de mort massive fut mis au point par les Américains pour lutter contre les Nazis. Le film décrit comment, en 1943, Oppenheimer fut chargé de diriger le Projet Manhattan (nom de code pour la bombe) et comment, plus tard, sous le maccarthysme, il sera mis sur la sellette pour son présumé « communisme ». Le rôle-titre est tenu par Cillian Murphy qui se coule parfaitement dans ce personnage complexe. Autour de lui, Emily Blunt, Matt Damon ou encore Florence Pugh apportent leur talent à une réalisation ambitieuse. L’un des blockbusters de l’été.
Oppenheimer, de Christopher Nolan, avec Cillian Murphy, Emily Blunt, Matt Damon et Florence Pugh, sortie le 19 juillet.
Sisi und Ich
Après Corsage, sorti l’hiver dernier, voici le tour de Sisi und Ich (Sissi et moi), de Frauke Finsterwalder, basé sur l’autobiographie de la dernière dame d’honneur de l’Impératrice Elisabeth d’Autriche. Un périple qui va de Corfou à Genève, car Sissi ne tenait pas en place, et met le focus sur ses rapports intimes avec sa garde rapprochée. C’est la grande Sandra Huller qui incarne Irma, la
dame d’honneur. Une jeune aristocrate hongroise qui se dédiera à 200% à sa maîtresse peu facile à suivre. En version originale, le film est en allemand.
Sisi und Ich, de Frauke Finsterwalder, avec Sandra Huller et Susanne Wolff, sortie le 2 août.
Indiana Jones
Voici le cinquième volet de la saga d’Indiana Jones et son titre est pour le moins bien choisi, Indiana Jones et le cadran de la destinée. À quatre-vingts ans, Harrison Ford a, semble-t-il, toujours bon pied, bon œil pour endosser le costume du héros, archéologue et aventurier, qui, en pleine guerre froide, s’oppose à la course vers l’espace. Motif : d’anciens Nazis ont été recrutés pour battre les Soviétiques. D’après la rumeur, le prochain Indiana Jones, s’il y en a un, sera incarné par une femme…
Indiana Jones et le cadran de la destinée, de James Mangold, avec Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge et Mads Mikkelsen, en salles.
Il Sol Dell’Avvenire
Nanni Moretti réussit avec Il Sol Dell’Avvenire à concilier ses thèmes fétiches : le cinéma, le couple, le communisme. Et justement ce sont des sujets touchy car le 7è art ne se porte pas très bien, le couple peut battre de l’aile et le communisme, on ne va pas dire qu’il soit très glorieux en Italie. Avec son humour au second degré et son talent, Moretti nous parle donc d’un avenir qui pourrait être radieux.
Il Sol Dell’Avvenire, de Nanni Moretti, avec Nanni Moretti, Mathieu Amalric et Margherita Buy, en salles.
Barbie
Avec ce premier long métrage, qui ne soit pas un dessin animé, sur l’héroïne de Mattel, Greta Gerwig et Noah Baumbach posent cette question : « Et si Barbie entrait dans notre monde ? ». Ce qui est un angle si pas audacieux, au moins, il est malin. Est-ce qu’une créature parfaite est adaptée à notre monde ? Barbie, avec sa naïveté de créature ayant grandi dans une maison de poupées, ne pourrait-elle pas finir en taule ? Et si le compagnon de Barbie, le légendaire Ken, prouvait qu’il n’est pas qu’une caricature de blond peroxydé aux abdos en béton et se confrontait à des humains plus que perplexes ? Ce que ce lm sur « Barbie » nous promet, c’est la rencontre de deux mondes dont aucun n’est idéal.
Barbie, de Greta Gerwig et Noah Baumbach, avec Margot Robbie et Ryan Gosling, sortie le 19 juillet.
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