Sommaire
L’affaire des prénoms Kardashian-Jenner
POUR :Kris (The Mother of Dragons) donne à ses 5 filles des prénoms commençant par K, même si pour cela elle doit changer l’orthographe usuel des prénoms américains. Naissent donc, parmi d’autres, une petite Kourtney et une petite Khloé. Ce qui prouve que maman avait déjà une idée marketing derrière la tête. Une vision à ce point sur le long terme, tu ne peux que t’incliner.
CONTRE : Tu culpabilises. Parce que depuis que tu as capté “le coup du K” et même si tu sais qu’il est peu probable que Kris remette le couvert à son âge, tu cherches les prénoms des éventuelles futures soeurs de Kim et Kendall – et tu te mets à aimer Krystal et Kolyne. Ton élégance naturelle est en train de te quitter, tu le sens, tu le sais, mais tu ne peux pas t’en empêcher.
Familles, je vous hais(me)
POUR : Les Kardashian travaillent ensemble et gagnent des millions de dollars par an. Toi, si tu vois ta soeur plus de 3 heures d’affilée, tu ressens le besoin impérieux de te cacher dans la cuisine, de t’asseoir par terre et de te vider une bouteille de Chardonnay directement dans le gosier. Kim, Kloé et Kourtney se voient tous les jours sans se tuer. Respect.
CONTRE : Tu culpabilises. Parce que tu te dis qu’avec ton goût pour le combo fringues/déco/légumes bio – et avec le diplôme d’expert-comptable de ta soeur -, vous auriez pu ouvrir LE concept store ultime du début de ce siècle. Ce qui évidemment est impossible avec une Visa bloquée, un banquier qui semble au bord du suicide dès qu’il te voit et une soeur que tu appelles Ginette-la-calculette-à-lunettes depuis qu’elle a 13 ans.
Le cas des courbes féminines
POUR : Elles ont remis les formes au goût du jour. Pas n’importe lesquelles, cela dit. Tu peux te permettre d’avoir un postérieur de type rebondi et des hanches de type généreuses, mais arrange toi pour avoir la taille hyper fine et le ventre ultra plat. Sur ces 4 critères, tu en remplis déjà la moitié. Hashtag Fierté.
CONTRE : Tu culpabilises. Parce qu’à force de lever les yeux au ciel en disant “Ooooh ça va, t’as vu les fesses de Khloé Kardashian ?” et d’en profiter pour manger ton 84ème Mon Chéri de la soirée, tu en arrives à avoir les fesses de Khloé K. Partout. Même sous le menton, même dans le cou.
Un esprit OSEF
POUR : Tu ne sais pas exactement ce qu’il y avait en jeu pour que Kim, enceinte, en arrive un soir à dire à Kanye West : “Ouais, ben tu sais quoi ? Si je me trompe, la gamine on l’appelle North et pis c’est tout. Allez, tope là”. Mais ce que tu sais, c’est que Kim honore ses engagements quand elle perd un pari, même contre son mari. Ne le nie pas : c’est tout de même la preuve d’un bel esprit.
CONTRE : Tu culpabilises. Parce que quand tu as appris le nom de la petite, tu as ri. Puis tu as réfléchi. Ramené au niveau des simples mortels francophones que nous sommes, le coup de North West, c’est un peu comme si tu avais épousé Monsieur Don, et que tu avais appelé ton fils Guy. T’as saisi? On est bien d’accord, même en rire, c’est interdit.
Les codes de beauté
POUR : La routine beauté de Kim Kardashian, c’est 1h30 chaque matin, 50 étapes de transformation, 40 produits utilisés et une facture hebdomadaire de 1200 dollars. Avant chaque événement, elle se fait maquiller par un professionnel qui passe 3 heures rien que sur son visage et qui, entre autres choses, lui pose des faux-cils en vison. Quand tu l’as lu, tu es restée rêveuse un moment et puis tu as pris la ferme décision de commencer à faire “vraiment attention à toi”. Quitte à dépenser le PIB de la Belgique chez Sephora.
CONTRE : Tu culpabilises. Parce que tu as calculé que pour faire “vraiment attention à toi” (tout en continuant à faire “vraiment attention à l’Homme et à l’Enfant”), il fallait te lever tous les jours à 4h. Tu as aussi calculé que si tu achetais ce dont, d’après Vanity Fair, tu as besoin pour commencer à ressembler de loin à Kim K, il fallait que toute la famille arrête de manger à partir du 18 de chaque mois. Donc tu as renoncé (et tu n’aimes pas renoncer). Mais cette fois tu l’as fait avec d’autant plus de facilité que l’Homme, quelques temps après, a pris ton visage dans ses grandes mains, t’a embrassé le bout du nez et a soupiré : “Arrête un peu avec tes bêtises, idiote. Je t’aime comme tu es”.
Rachel Moreau pour Marie Claire
Tinseltown / Shutterstock.com
