Sommaire
Angus & Julia Stone
View this post on Instagram
Accueillons le retour de notre groupe australien préféré. Après des albums réalisés chacun de leur côté, la fratrie Stone a choisi de se réunir sur un album aux harmonies folk des plus agréables. Comme l’explique Julia, la notion de chez soi dépasse le stade d’un lieu défini. « Là où nous nous sentons chez nous, c’est là où nous faisons de la musique », dit-elle. Conçu comme un recueil d’histoires, d’amours et de voyages, Cape Forestier, produit par le célèbre producteur Rick Rubin, comporte douze morceaux. Et notamment une fameuse reprise de I Want You de Bob Dylan qu’il est bon de redécouvrir à travers eux. On ne peut s’empêcher d’être émus par The Wedding Song dont la poésie est éclairée par la lumière des étoiles et un solo de trompette. On imagine la scène se jouer sur une plage de sable, peu importe où.
Angus & Julia Stone, Cape Forestier, PIAS.
Raye
View this post on Instagram
Cette Londonienne a été l’une des grandes gagnantes des Brits Awards (équivalent des Victoires de la musique), cette année, en remportant pas moins de six trophées. Avec Genesis, un E.P. en trois chapitres conséquents, Raye pratique le grand écart musical entre sa passion pour le jazz old school, le r’n’b, la pop et le récit autobiographique. À 26 ans, la jeune femme est également reconnue pour ses talents d’écriture et a déjà co-écrit des textes pour Beyoncé et Charli XCX. En citant Nina Simone, Raye assure qu’un.e artiste a le devoir de rendre compte de son époque. Dans Genesis, elle n’hésite pas à évoquer la démocratie en danger et les pièges des réseaux sociaux. Mais elle le fait avec talent. Cet E.P. est une bonne mise en bouche pour un album à paraître prochainement, on l’espère, et qui donnera suite à My 21st Century Blues sorti l’an passé.
Raye, Genesis, Human Re Sources.
The Doug
View this post on Instagram
Il a étudié en médecine à Clermont-Ferrand comme Jean-Louis Murat, avec lequel il partage certainement un goût pour les textes bien écrits et une vibe un peu rock. Sinon, The Doug, de son vrai nom Jules Garnier, se situe plutôt entre Orelsan et Eddy de Pretto. Son premier album, réparer (avec un « r » minuscule), s’annonce comme l’un des meilleurs albums en français de l’année. Sans exagération. On aime ses treize chansons, de Sur le sable en duo avec le rappeur Jey Brownie à Tu dis que tu m’aimes qui sent bien le banger (tube).
réparer, Universal Music.
Lenny Kravitz
View this post on Instagram
Et c’est qui le plus sexy sexagénaire ? C’est Lenny ! Avec un douzième album pour entamer sa sixième décennie, Kravitz, qui partage sa vie entre les Bahamas et Paris, fait le point sur toute la musique qu’il a aimée avant – très sixties et seventies – et qu’il joue encore maintenant. Du coup, grosse débauche d’instruments vintage et de propos très peace and love. Cela n’est pas révolutionnaire du tout, peut-être un peu paresseux, mais Lenny joue de pratiquement tous les instruments, donc on lui pardonne.
Lenny Kravitz, Blue Electric Light, BMG.
Santa
View this post on Instagram
Sans abandonner son groupe, Hyphen Hyphen, Santa fait une toute autre proposition avec Recommence-moi, son premier album solo enregistré dans son appartement parisien. Un album que l’artiste qualifie de néo-variété : « Je suis inspirée par les grandes années de la variété avec Michel Berger, Véronique Sanson, Daniel Balavoine et plus récemment, Jean-Jacques Goldman. J’y vais sans second degré. Mais avec la volonté de twister cela avec mes idées contemporaines. » Popcorn salé, le premier extrait de ce disque, a gagné plus de 60 millions d’écoutes. Elle l’avait interprété live sur la Place de la Bourse, à Bruxelles, à 35 mètres de haut, suspendue, elle et son piano, à une grue, le 14 juillet l’an passé. La vidéo avait fait le tour du monde.
Santa, Recommence-moi, Warner Music.
Justice
View this post on Instagram
Huit ans entre deux albums, on ne va pas dire que cela témoigne d’une intense activité. Pourtant, le duo de french touch – le plus célèbre après Daft Punk – a poursuivi des projets parallèles avant d’accoucher de Hyperdrama. Un album auquel Tame Impala, The Flints, Thundercat et Connan Mockasin ont participé. Justice l’a testé sur le public de Coachella qui l’a validé. Empreint d’électro, l’album n’échappe pas à la vibe disco du moment.
Justice, Hyperdrama, Because Music/Virgin.
Margo Raats
View this post on Instagram
Cette jeune Anversoise s’est établie à Londres, voici quelques années, pour y apprendre la musique et peaufiner sa technique. Avec ce premier E.P. de six titres, Margo dévoile ses capacités d’interprète autant que d’auteure-compositrice. Biberonnée aux Beatles comme à Joni Mitchell, elle évolue dans un registre indie-pop aux arrangements aériens et délicats. Elle figure sur la liste des talents alternatifs à suivre.
Margo Raats, Paper Paradise.
J. Bernardt
View this post on Instagram
Jinte Deprez, l’autre frontman de Balthazar, s’essaie pour la seconde fois au projet solo. Projet qu’il résume comme étant celui d’un gars qui se prend pour John Lennon dans Twin Peaks avec, à l’arrière, Tarantino brandissant un disque de Tchaïkovski… Comme toujours avec lui, ce sont les ruptures amoureuses qui l’inspirent le plus. Donc, avec le cœur en miettes, il nous offre un album d’un romantisme moderne. Avec des accents gainsbourgiens et rock comme dans Mayday Call. En n’oubliant pas un final cinématographique à la Ennio Morricone.
J. Bernardt, Contigo, PIAS.
Si le sujet vous intéresse, lisez aussi : 10 festivals belges à ne pas manquer cet été, 3 expos mode à ne pas manquer en Belgique cet été ou encore 4 romans feel-good pour égayer votre journée.