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Ce mois-ci, le cinéma met en lumière des trajectoires féminines bouleversantes. De Las Vegas à Téhéran, en passant par les terres sauvages d’Écosse et la côte anglaise, ces films explorent la résilience, la quête d’identité et les combats intérieurs. Entre introspection et révolte, voici quatre histoires captivantes à découvrir sur grand écran.
The Last Showgirl, de Gia Coppola

Constantin Film
Prix spécial du jury au Festival de San Sebastian, « The Last Showgirl » de Gia Coppola (qui n’est autre que la petite-fille de Francis Ford Coppola et la nièce de Sofia Coppola) permet à deux fantastiques actrices de revenir à l’avant-plan. Ainsi, Pamela Anderson, à laquelle on ne pourra plus uniquement songer en maillot rouge comme dans « Alerte à Malibu », ainsi Jamie Lee Curtis qui n’a cessé de se renouveler ces dernières années. Que reste-t-il d’une vie de meneuse de revue, de danseuse à plumes et à strass, quand le rideau tombe ? Comment s’arrange-t-on pour ne pas sombrer quand la soixantaine arrive et qu’on a bâti toute une carrière sur le fait d’être jeune et belle ? À Las Vegas, où la caméra de Gia Coppola filme de manière ultra réaliste, on s’invite dans une petite communauté de femmes, de différentes générations, dont le show mythique ne fait plus recette et sera remplacé par un cirque. Conte cruel pour femmes sublimes de vérité, « The Last Showgirl » émeut jusque dans ses ultimes moments.
Avec Pamela Anderson, Jamie Lee Curtis, Kiernan Shipka et Brenda Song, sortie le 16 avril.
Les graines du figuier sauvage, de Mohammad Rasoulof
Pyramide Distribution
L’histoire de cette famille de la petite bourgeoisie de Téhéran se déroule sur fond de révolution iranienne juste après l’assassinat de Mahsa Amini, en 2022, et du mouvement « Femme Vie Liberté » qui a suivi. La réalité du régime des mollahs et des manifestations font irruption dans l’appartement d’Iman et ses filles via les réseaux sociaux mais aussi, dans ce que lui, qui vient d’être nommé juge, apprend à connaître. Conçu par un réalisateur courageux, ce drame social et politique a été couronné par le Prix spécial du jury à Cannes.
Avec Soheila Golestani, Setareh Maleki et Mahsa Rostami, sortie le 2 avril.
The Outrun, de Nora Fingscheidt
UFO
S’appuyant sur un récit autobiographique de la journaliste Amy Liptrot, ce film retrace l’incroyable combat personnel d’une femme alcoolique pour vaincre son addiction. Incarnée par la talentueuse Saoirse Ronan, qui coproduit également ce drame, elle choisit de quitter Londres et une vie terne et biturée pour l’île de Papay, la plus éloignée de l’archipel des Ocades en Écosse. Là, dans l’isolement, elle parviendra à dompter, non sans peine, ses démons.
Avec Saoirse Ronan, Saskia Reeves et Stephen Dillane, sortie le 9 avril.
September Says, d’Ariane Labed
New Story
L’actrice française Ariane Labed signe, ici, son premier film en tant que réalisatrice. Adaptant le roman « Sisters » de Daisy Johnson, elle met en scène les sœurs September et July, ce sont leurs prénoms, dont l’une exerce une emprise sur l’autre. Suite à un événement traumatisant survenu à l’école, les frangines déménagent avec leur mère célibataire et anti-conventionnelle à la côte anglaise. Dans la maison isolée, l’horreur se fera jour. Inspiré par la littérature gothique mais aussi par « The Shining » de Kubrick, ce drame dévoile la fureur de l’adolescence.
Avec Mia Thara, Pascale Kann et Rakhee Thakrar, sortie le 16 avril.
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