Peu confortable, irritant, et parfois peu durable… Le jean n’est pas sans défauts. Pourtant, il demeure un essentiel du vestiaire. Chers “amoureux du denim”, voici quelques conseils à garder en tête avant de craquer pour le vôtre.

Avoir envie d’un nouveau jean, c’est une chose, parvenir à mettre la main sur le modèle idéal est une autre affaire. Rendue beaucoup plus simple grâce aux bons conseils de Jonas Clason et Lena Patriksson, à l’origine de la marque Jeanerica.

Ne pas suivre les tendances

Un jour, le jean ample s’arrache. Le lendemain, c’est au flare de faire l’unanimité, alors qu’au cours des années 2010, le slim et le pantacourt étaient les préférés des modeuses. Face à la volatilité des tendances, est-ce vraiment bien utile de sauter sur le dernier modèle en vogue ?

“Trop souvent, les femmes s’intéressent plus à la nouveauté qu’à ce qui leur correspond”, constate Lena Patriksson. Selon elle, l’erreur à ne pas commettre pendant une virée shopping est de satisfaire son besoin de suivre le mouvement. Misez sur ce qui vous va et pensez à long terme !

Investir dans une pièce de qualité

“Le denim est un beau tissu, donc un pantalon en jean peut être conservé une décennie, voire plus, s’il est de bonne qualité”, affirme Jonas Clason qui officiait en qualité de responsable du denim chez Acne Studios avant de lancer Jeanerica en 2018. “Vous pouvez grandir avec votre jean, il ne faut pas non plus oublier qu’il peut être réparé ou réutilisé d’une autre manière. C’est pour ces raisons qu’il ne faut pas avoir peur d’investir de l’argent dans un bon jean, parce qu’en bout de course, il a bien plus à vous offrir plus qu’un modèle moins cher.”

Faire attention à la composition

En tant que client-e, il est plus facile de dénoncer les défauts de l’industrie textile que de se discipliner. Jonas Clason conseille de “toujours analyser la composition des matières”. Gardez en tête que les mentions “coton organique” et “coton recyclé” sont de bons indicateurs. Si vous avez le moindre doute, demandez au fabricant de décrypter l’étiquette à vos côtés, notamment pour vous aider à déterminer si des éléments chimiques, comme le chlore utilisé pour délaver le denim, sont mentionnés.

Par ailleurs, la composition renseigne également la souplesse du pantalon. “Si vous n’aimez pas les jeans rigides, alors évitez les modèles 100 % coton. Les denims plus souples et doux sont fabriqués à partir de composition mixte”, précise Lena Patriksson. Enfin, pour celles et ceux que la matière effraie à cause de sa rigidité, le mélange de coton et de viscose promet un certain confort.

Se visualiser dans le jean avant de l’acheter

Lena Patriksson a une botte secrète : “Ma stratégie, quand j’achète un jean, est de m’imaginer le porter au bureau avec un blazer, pendant que je promène mon chien, lorsque je fais mes courses… Je veux qu’il convienne à toutes les occasions et qu’il me permette d’être allurée sans paraître négligée, peu importe l’endroit où je l’emmènerai”. À prendre en notes.

Ne pas oublier que les goûts évoluent

Ne soyez pas frustrée de vous être lassée du jean que vous pensiez être l’amour de votre vie. Les fondateurs de Jeanerica l’ont eux-mêmes vécu. “J’ai acheté une salopette en 1997 parce que je la trouvais vraiment jolie”, se souvient Jonas Clason. “Bien plus tard, j’ai vu une photo de moi dans cette salopette et j’étais embarrassé. Je me suis juré de ne plus jamais porter ce type de vêtement ! Mais, sait-on jamais, je changerai peut-être d’avis.”

Se rappeler qu’il existe un jean parfait même pour celles qui n’aiment pas le denim

“Un modèle de notre collection séduit à tous les coups les femmes qui ne se considèrent pas comme des denim girls”, raconte Lena Patriksson. Le modèle en question, c’est le Bélem. Avec sa coupe fine et sa douzaine de déclinaisons couleur, il convient à un maximum de morphologie.

Faire confiance aux spécialistes du denim

Le savoir-faire d’un fabricant spécialisé n’est pas négligeable. Jeanerica a rejoint le marché du denim en 2018, un créneau dominé par d’importantes références, souvent américaines, comme Levi’s ou encore Wrangler. Le tandem à la tête de la griffe suédoise confirme que la mode “n’avait pas besoin d’une énième marque de jean” mais soutient qu’il avait à cœur d’attester de la créativité des spécialistes européens et de leur intérêt pour la durabilité.

De la chaîne d’approvisionnement à la directrice artistique en passant par les points de vente, Jeanerica s’efforce de tout mettre en œuvre pour que les créations correspondent aux besoins de la clientèle. “Dans nos magasins, les vendeurs vous demandent ce que vous cherchez, le modèle de jean qui vous met le plus à l’aise, vos goûts, et en fonction de ces informations, vous aiguillent pour que vous puissiez mettre la main sur le modèle idéal.” La quête du denim parfait pourrait bien s’arrêter là.

 

Cet article est paru pour la première fois sur Marie Claire France.

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