Simone Biles ? Plus besoin de vous la présenter. C’est la gymnaste la plus douée de sa génération, toutes catégories confondues. Malgré son jeune âge et ses 1m42, rien ne l’arrête. Avec pas moins de 37 médailles à son actif en championnats mondiaux, la star américaine accumule les récompenses et les records du monde. Toutefois, cette fulgurante ascension s’accompagne aussi de son lot de démons.
Son combat pour la santé mentale
Malgré son abandon des J.O. de Tokyo, qui furent ses derniers, l’athlète n’a pas baissé les bras pour autant. Au contraire, sa prise de parole sur le tabou de la santé mentale des sportifs a été perçue comme un séisme nécessaire dans le sport de haut niveau. Elle est l’une des premières sportives à avoir mis en lumière l’importance de la santé mentale dans ce milieu. Elle-même victime de fortes pressions, elle était la seule capable de réaliser des performances exceptionnelles, et tous l’attendaient au tournant.
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En 2021, Simone Biles a été désignée athlète de l’année par le magazine américain Time pour avoir mis en avant l’importance de la santé mentale. Grâce à son courage et à sa détermination, elle a encouragé la population à se protéger et à demander de l’aide en cas de besoin. Aux côtés de la tenniswoman japonaise Naomi Osaka, elle est devenue une référence en matière de liberté de parole sur ce sujet tabou dans le monde du sport. Ensemble, elles ont brisé le silence et ont ouvert la voie à une nouvelle ère, où la santé mentale des athlètes est reconnue et respectée.
« Elle est la meilleure au monde mais elle est aussi humaine »
Bien que Simone Biles soit la plus grande gymnaste de tous les temps, elle n’en reste pas moins une femme comme les autres. Née à Columbus en 1997, elle est élevée par ses grands-parents maternels et débute la gymnastique alors qu’elle n’a que 6 ans. C’est en 2013 qu’elle connaît un début de carrière prolifique avec 3 médailles aux championnats du monde d’Anvers. Trois ans plus tard, elle participe à ses premiers JO à Rio, où fait face à de graves accusations de dopage. Elle finit par révéler souffrir d’un déficit de l’attention (ADHD) nécessitant la prise de méthylphénidate, une substance habituellement interdite dans le milieu sportif. En janvier 2018, elle déclare également faire partie des victimes d’abus sexuels de Larry Nassar, ex-médecin de l’équipe féminine américaine.
Les premières images du docu-série témoigne de la vulnérabilité de cette jeune gymnaste sans pour autant négliger sa grande force et sa détermination. On la découvre nouvellement mariée à Jonathan Owens, un joueur de football américain, et profitant enfin de cette pause durement méritée. Pas de panique pour les fans de l’athlète américaine. Elle semble plus que jamais déterminée à relancer sa carrière en vue d’un seul objectif : les J.O. de Paris. En attendant de la retrouver sur les tapis des Jeux Olympiques, découvrez dès ce mercredi 17 juillet le documentaire Simone Biles Rising sur Netflix.
Simone Biles Rising, dès le 17 juillet 2024 sur Netflix.
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